mercredi 21 juin 2017

Haïti.- Classification décalée des candidats et élus.


Haiti. Comment y perçoit-on les candidats désirant entrer dans le politico-sociale. Comment sont-ils vraiment nos élus?

Le critère en France: 
Depuis tout petit en France ou en Europe, on enseigne aux tout petits ce que peut être un personnage de gauche ou de droite. Ce qui veut dire le mot “régime”, “élite”, ou le mot “ intellectuel” aussi. Aussi, on serait porté à croire que cette classification non-obstant qui est candidat, seul sa position idéologique de droite ou de gauche, compte vraiment. On articule que cet argument comme un critère basique de la démocratie. Un bémol pourtant, le cas récent de l'actuel président Emmanuel Macron. Candidat, il s'est dit en même temps de droite et de gauche, d'où son succès aux urnes. Mais c'est toujours le positionnement qui intéresse la population.

Le critère en Haïti: 
Même si en France comme en Haïti nous vivons sous un régime de démocratie parlementaire, toutefois, actuellement il existe des différences.

Et même, dorénavant  au pays, on l'a constaté, l'idéologie politique spirituel, morale, n'est plus requise comme dans le passé. Une idéologie étant la dimension culturelle, organisationnelle, d'un système de pouvoir. (par exemple, le “tout moun se moun” de Jean-Bertrand Aristide; on se rend compte que le président actuel Jovenel Moïse n'en a pas).

Par contre la projection qui fait politique dans l'Haïti de ce jour se rapporte -aux origines du candidat ou -à la nuance dans la couleur de la peau (ce qui mobilise des groupes de partisans spécifiques) et à l´argent ou possibilité d'accès à cette valeur afin de se présenter.
-On est d'origine “humble” ou on est d'origine “aisée” de préférence urbaine. (voir au parlement haïtien ou ces caractéristiques sont sensibles).
-On est clair ou on est foncé. (pitit Pétion ou pitit Dessalines).
-On se projette comme des personnage proche du peuple ou personnage proche de l'élite entendez la classe bourgeoise d'argent . (Aristide et Martelly).

Qu´en est-il du candidat à un poste politique en Haití? 
Actuellement, il existe le souci de faire dans la modernité et d'éviter (même en parole si ce n'est dans la réalité des faits) à tout prix l'expression des préjugés de toute sorte envers qui que ce soit:

Le candidat se doit d'être populaire, mais n'a pas à prouver qu'il a fait des études poussées.
Pour qu'un président, un parlementaire, un représentant de municipalité, etc.  gagne le scrutin en politique, il doit être élu et donc se doit d'être populaire. Ce serait l'essentiel toutefois étrangement, il n'est pas obligatoire qu'il soit:

-ni de droite ni de gauche. -Pas nécessaire qu'il ait une idéologie politique donc et -Surtout on ne lui exige pas d´études avancées  ou  de l´expérience dans la fonction publique puisque les intellectuels n'ont pas ou plus la côte et  ce qu´on accepte c´est que même si on a pas fait d'études on peut être suffisamment capable ou talentueux pour briguer une position d'importance telle que mener le pays. (Michel Martelly en est un exemple).

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